Wind under the Wings

Écrit par Pierre Bongiovanni, commissaire d’exposition des expositions de Muriel Pénicaud :Wind under the Wings, Wind into the Soul, Wind into the Roots.

L’oiseau incarne le divin. 

Lorsqu’il aura disparu, il n’y aura plus rien.

Ni hommes, ni dieux.

Plus rien pour chatouiller le ciel.

Plus rien pour rendre hommage à la terre.

L’oiseau réunit l’ange et le démon.

Lorsqu’il aura disparu, il n’y aura plus rien.

Ni bien ni mal. Ni beauté ni monstrusosité.

Plus rien pour signer l’invisible.

Plus rien pour rallumer les braises.

Muriel Pénicaud ne «photographie pas les oiseaux».

Elle photographie ce qu’ils incarnent encore.

Les mythes, les divinités, les anges,

les démons, les hommes.

Elle tente de restaurer en nous

une part de la splendeur qui, un jour, nous appartint.*

Lorsqu’il aura disparu, il n’y aura plus rien. 

Ni hommes, ni dieux. 

Plus rien pour chatouiller le ciel. 

Plus rien pour rendre hommage à la terre.

Muriel Pénicaud ne «photographie pas les oiseaux». 

Elle photographie ce qu’ils incarnent encore. 

Les mythes, les divinités, les anges, les démons, les hommes. 

Elle tente de restaurer en nous une part de la splendeur qui, un jour, nous appartint.


Depuis quatre décennies, Pierre Bongiovanni intervient dans le monde artistique et culturel français et international sous diverses formes. Direction artistique de centres de création et de festivals, enseignements, publications, écriture, conférences et performances artistiques, il explore tous les moyens au service de l’art pour raconter le monde.Depuis 2009, il est directeur artistique de la Maison Laurentine, lieu de résidences, d’exposition, d’installation et centre de recherche. 

Précédent
Précédent

Wind into the Soul