Muriel Pénicaud

Auto-Portrait - Copenhague. 2017

Muriel Pénicaud est photographe, auteure, conférencière dirigeante d’entreprise et femme politique française.

Ses expositions photographiques précédentes (Wind under the Wings, Wind into the Soul, Wind into the Roots, Matrice des Monde/Matrix of Worlds) se sont tenues à Paris, Tokyo, Pékin, en Haute-Marne, dans les Yvelines et dans le Vaucluse. Les prochaines sont prévues à Paris, Barcelone et Pondichéry. Elle est la lauréate 2024 « Overall Global Winner » du Prix Julia Margaret Cameron qui récompense les femmes photographes.

Muriel Pénicaud est fondatrice, mécène et présidente de la fondation Sakura qui soutient des artistes émergents engagés sur les enjeux sociétaux.

Son dernier essais s’intitule « Engagée » (Humensis, 2023).

Elle a été ministre du Travail, ambassadrice, directrice générale, membre de conseils d’administration.

Elle est aujourd’hui administratrice d’entreprises internationales, conseillère stratégique et engagée dans des mouvements pour les femmes et l’art.

"Mes photographies préférées sont celles qui nous émeuvent, troublent, surprennent, interpellent, ou émerveillent. Celles qui poussent à ressentir, s'interroger, imaginer, interpréter et échanger.
Exposer, c'est s’exposer aux regards et aux interprétations du public. Ces échanges me nourrissent 

Muriel Pénicaud

Photographier, c’est mettre sur la même ligne de mire la tête, l’œil et le cœur. (…). S’il n’y a pas d’émotion, s’il n’y a pas un choc, si on ne réagit pas à la sensibilité, on ne doit pas prendre de photo. C’est la photo qui nous prend.

Henri Cartier-Bresson

« La photographie est ma manière d’apprivoiser le monde, de partager mon incrédulité,  de mettre à distance la violence, de conjurer le néant, de transmuter ma sidération en enchantement, de faire flamboyer l’émerveillement. »

« Mon rêve est que le spectateur devienne le narrateur de sa propre histoire, s’élevant sur les ailes de la photographie qu’il ou elle regarde. »

« La photographie aiguise notre regard. Elle rend la relation au monde plus intense, plus dense, plus belle, plus étonnante. Nous y partageons nos rêves, nos cauchemars, nos contes et nos imaginaires.

La photographie change notre regard. Elle est belle parce qu’accessible à tous, sobre dans son geste, capable de capturer l’essence d’un instant pour le transformer en trace d’éternité.

La photographie nous invite modestement, ne fut-ce qu’un instant, à laisser vibrer nos sens et à pénétrer ensemble dans la clairière d’une humanité plus ouverte et plus profonde. »

Muriel Pénicaud

J’ai 11 ans. Je tiens avec gravité et émotion mon premier appareil photo: un Polaroïd avec film noir et blanc.

18 ans. Avec mes économies et ma paie de jobs d’été, je m’achète une caméra super 8.

Mon rêve: voyager dans le monde pour filmer et photographier la vie.

Kyoto au Japon, 2005. Ma photo préférée. Celle que je n’ai pas prise avec un appareil photo, et qui s’est pourtant gravée en moi au plus profond.
Eblouissement intérieur dans un petit temple ouvert un jour par an. Je revois encore ce jardin, il s’est imprimé dans mon coeur comme sur une plaque photographique.
Etre photographe, c’est se laisser impressionner en permanence par ce qu’on voit, que l'on prenne la photo ou non. Le regard nous traverse.

Parc du Marquenterre, dans la Baie de Somme, 2018. Photographier l’envol d’un oiseau, c’est l'attendre, et accueillir la surprise. Cela relève de la cueillette, pas de la chasse. L’envol de l’oiseau est cent fois plus rapide que la pression du doigt sur le déclencheur de l’appareil photo. Il faut donc apprivoiser le silence, apprendre la patience, sentir et anticiper le moment où l’oiseau va s’envoler, à des signes imperceptibles qui sont un langage que lui et moi partageons un peu plus chaque année. Le bonheur est dans cette connivence, dans cette offrande, dans la beauté de ce qui advient. Photographier l'envol, c’est contemplatif, presque une méditation, c’est très Yin.

Arles, 2012. Auto-portrait pris à bout de bras avec mon Nikon (je n'avais pas encore d’iPhone), devant l’affiche du festival de photographie d'Arles.
Après un très long intermède de photos consacrées à mes voyages et à ma famille, ma passion de la photographie renait sous les braises, et cette fois-ci je l’écoute.

Moscou (parmi mes multiples voyages), 2017. Le double bonheur du voyage et de la photographie.
Sentiment d’accomplissement de mes rêves d’enfance. Tout m’étonne, tout me captive, tout m’entraine plus loin.

Reims, 2023. La photographie est un jeu sans fin, fait de lumière, de mystère et de légereté.

Baie de somme

Dernière exposition

Matrice des mondes

Muriel Pénicaud – “Matrice des mondes”

C’est au cœur d’un édifice cistercien exceptionnel du XIIIe siècle, le Collège des Bernardins, que Muriel Pénicaud à exposé ses 41 oeuvres.

Le Collège est aujourd'hui un espace de partage et d'ouverture dédié à l'homme du XXIe siècle et à son avenir. Le Collège des Bernardins propose une programmation riche et variée : expositions d'art contemporain, concerts, projections de films, débats, conférences et colloques.

Muriel Pénicaud, dirigeante d'entreprise, femme politique, diplomate, auteure et photographe, présentera pour la première fois “Matrice des mondes”, une exposition qui regroupe ses trois sources d'inspiration : la terre, le ciel et les femmes. Cette immersion se fera au travers de 41 œuvres photographiques.